Depuis 1978, à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé, et pour moi depuis 1982, il a accompagné la formation de générations entières d’ingénieurs Camerounais, dont beaucoup exercent aujourd’hui avec fierté et excellence dans les grandes entreprises, les laboratoires de recherche, les administrations, les institutions publiques ou les organisations internationales aux quatre coins du globe, que ce soit en Europe aux Etats Unis, au Canada ou en Chine mais surtout au Cameroun et en Afrique. Sa vision de l’enseignement ne se limitait pas à la transmission du savoir : elle visait aussi la transformation de l’individu et l’élévation collective et même sociale, par son impact dans la société tout entière d’abord en Allemagne puis au Cameroun et après en France.
Ses responsabilités multiples partout ou il est passé traduisent un parcours d’une richesse exceptionnelle qui jusqu’à ce jour me sert de modèle. Comment ne pas apprécier un homme qui continue même à plus de 80 ans et souffrant, à vous parler des besoins du développement de l’Afrique et du Cameroun en particulier à chaque conversation ? Vous invite à aller visiter chacune de ses relations pour développer ce que vous faites ?
Il a été marqué par ses contributions à la coopération internationale, notamment avec ses interventions pour l’UNESCO ou même la Commission Européenne et il souhaitait que tous en fassent pareil pour le développement de l’Afrique.