Ma’ah Meffo Nkonglah II, FONING YMELE Rosine-32695

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Mon frère, mon tonton d’amour, j’apprends que tu es parti après avoir encore réussi l’un de nos défis au Cameroun : assister au 6 novembre en tenue de parti. Quel choc de lire ces mots dans le groupe de famille.

Toi, mon tonton, à qui j’avais parlé quelques jours auparavant, avec qui j’avais ri… À cet instant, je voulais tellement croire qu’il s’agissait d’un autre Yves Langué, mais c’était bien toi dont on parlait.

Mon séjour au pays n’avait plus de sens. À qui allais-je raconter comment j’ai surmonté mes épreuves ici, comment j’ai pleuré. Ce sont les ancêtres qui m’ont guidée vers toi, et bien plus tard, tu m’as révélé que tu avais une mission, confiée par ma mère.

Tu étais toujours doux dans tes paroles, jamais dans le jugement ou les critiques. C’est ce que j’aimais tant chez toi. C’est pour cette raison que, quand je suis arrivée en France, mes enfants n’ont pas hésité à m’accompagner pour soutenir leurs frères. Oui, leurs frères, car c’est toi qui as bâti cette relation, Aujourd’hui, mes enfants ont de vrais frères , et comme tu aimais le dire : “Nous allons désormais n’être que des spectateurs.”

Mon tonton d’amour, ton élève a été bien formée. Ce ne sera pas facile sans toi, mais je garderai précieusement tout ce que tu m’as enseigné et je ferai tout pour que tu sois fier de moi. Va, et salue nos ancêtres de ma part. Que la terre de nos dieux t’accueille dans leurs bras.

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