Odette alias La Toune-32866

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Guy, mon cher Tonton,

Te voilà parti sur « l’autre rivage où rien ne fait semblant », et, malgré mes larmes, savoir que tu ne souffres plus me console. Ma santé précaire m’empêche de me déplacer et d’être présente pour ton départ, mais j’ai espoir que sur cette autre rive nous nous retrouverons.
Tu es le petit frère de ma mère, ma mère qui fut, selon tes termes, « ta petite mère ». Comme je n’ai que dix ans de moins, jour pour jour, avec toi, je t’ai toujours considéré comme un grand frère. Tu étais souvent chez nous, et j’adorais quand tu nous buvions ensemble de grands verres de lait au chocolat, bien glacés ! Je venais aussi chez toi à Paris, et grâce à toi j’ai pu découvrir des spectacles formidables et des endroits magiques. Plus tard, nos longues conversations philosophiques nous ont rapprochés davantage grâce aux valeurs que nous partagions.
Mais avant tout, c’est ton rire et ton humour décapant qui resteront dans ma tête !
Tes dernières années ont été riches de la présence de Julie, ta fille chérie dont tu as toujours été si fier, et de sa Maman, et je les remercie de l’attention permanente et de l’affection qu’elles ont su t’apporter. Tu me disais souvent que ton état de dépendance physique et la douleur morale qu’il générait, t’étaient absolument insupportables.… Mais ça y est, mon Tonton, tu as quitté ce quotidien de douleur, et, où que tu sois, je t’espère en paix.

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